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À première vue, la ration pourrait sembler acidogène, mais il n’y a pas d’acidose pour autant. Le troupeau se porte bien comme en témoigne la production moyenne du mois de février :

• 42 kg à 42 TB et 35,8 TP (46,6 kg de lait corrigé). 

Le taux de sucre de 4,5 % permet d’améliorer la digestibilité des fibres, et de produire un peu plus d’acétate. Les sucres sont la première source d’énergie disponible pour les microorganismes du rumen.

La ration est stable toute l’année avec une base de maïs ensilage. Maïs épi et maïs farine pour densifier et de l’ensilage de seigle ensilé pour la structure. La ration est distribuée tous les matins vers 8h30 puis repoussée 4 fois par jour minimum. 

L’appui de Jean-Noël Merceron, responsable technique ruminants chez Arrivé-Bellanné,
a permis de passer un cap. Pour passer de 38 à 42 kg avec des taux, voici les trois étapes principales :

1.  Augmentation du taux de sucre dans la ration ; celui-ci passant de 3 à 4,5 %. L’ajout de sucres produit un peu plus d’acétate et du butyrate pour la synthèse de la matière grasse. Le prémix minéralisé distribué contient 25,61 % de sucre et une VL riche en pulpe d’agrumes est également apportée au DAC.
2. Baisse de la quantité de matière grasse (huile de palme fractionnée) de 450 à 370 g/VL/jour. L’ajout de matière grasse fractionnée soutient la production laitière mais il doit être limité à moins de 5 % afin d'éviter de perturber les bactéries cellulolytiques.
3. Des supports pour sécuriser la santé. Guillaume Vincent mise sur le préventif pour l’immunité et le bon fonctionnement du rumen avec une cure de RUMI PG (Bio Armor) et du Mixtane (MG2Mix) . «... un meilleur démarrage en lactation, une valorisation supérieure des acides aminés et une plus grande efficacité protéique... ».